lundi 19 janvier 2009

Lettre de refus agréable.

L'intuition que je nourrissais depuis quelque temps au sujet des maisons d'édition, vient de trouver une raison d'être confortée. Une lettre (pas type) d'un directeur de collection me rappelle qu'il ne lui sera plus possible "d'accueillir de nouveaux auteurs" et ce, indépendemment du fait qu'il ait lu mon roman avec plaisir. Si ce directeur passe par ici, je lui envoie mon bonjour pour avoir pris le temps 1) de me lire 2) de me renvoyer une lettre écrite de sa propre main 3) de m'avoir donnée une information importante qui m'évitera de procéder à de nouveaux envois 4) d'avoir commenté mon texte. C'est chose rare par les temps qui courent.
Mais dois-je rappeler que c'est ce même directeur qui, lors d'une rencontre aux Correspondances de Manosque (voir posts de septembre 2008), avait soutenu énergiquement l'idée que seul l'envoi de manuscrit pouvait garantir à l'auteur de rencontrer un jour la vraie reconnaissance ? Que jamais le net ne pourrait constituer une voie d'émergence ? Qu'il fallait persévérer dans les envois sans se décourager ?
Attention, je comprends parfaitement l'idée qu'une maison ne puisse pas laisser rentrer indéfiniment de nouveaux auteurs ; mais pourquoi ne pas signifier clairement qu'il est totalement inutile de s'obstiner à l'envoi de manuscrits papier ? Y'a-t-il un intérêt (autre que celui que je n'arrive pas à percevoir) à maintenir un flou à ce sujet ? Quelqu'un pourrait-il m'éclairer sur ce point ?
Finalement il n'y a d'autre possibilité, si les maisons d'édition sont si engorgées, que de prendre par soi-même la place qu'on veut s'assigner.

dimanche 4 janvier 2009

Des voeux et des nouvelles.

Bonne année à tous. Merci à tous les blogueurs qui passent par ici pour laisser un message : le soutien moral est précieux et gonfle l'énergie déjà présente.

La vente du livre marche toujours fort et fièrement il me sera possible d'annoncer bientôt 200 ouvrages commercialisés.

Comme je l'ai précisé il y a quelque temps, j'ai opté pour The Book Edition. Incontestablement, la qualité matérielle de l'objet-livre est meilleure : le papier, la couverture (plus classe que sur Lulu). Un seul élément à déplorer : le délai de livraison est plus long que pour Lulu. Le tarif est plus avantageux sur The book edition. De cette maigre expérience, je puis dire que l'entreprise française offre plus de satisfactions.

L'étape suivante est de publier un recueil de nouvelles et un roman. Mais chaque chose en son temps car il faut étudier également la notion de délai entre la réception d'un premier roman et l'accès au second.

En matière de création, je me suis glissée dans la peau de Martha, quatre-vingt cinq ans, un fémur aussi friable qu'une biscotte, veuve et placée dans la Résidence des Glaïeuls. Le titre sera probablement Devant, la nuit.

Je vous souhaite courage, énergie et enthousiasme pour mener à bien des projets qui vous tiennent à coeur. Car si j'ai au moins compris une chose cette année, c'est qu'il n'existe aucun blocage à l'initiative individuelle en matière d'édition.