lundi 19 janvier 2009
Lettre de refus agréable.
dimanche 4 janvier 2009
Des voeux et des nouvelles.
Bonne année à tous. Merci à tous les blogueurs qui passent par ici pour laisser un message : le soutien moral est précieux et gonfle l'énergie déjà présente.
La vente du livre marche toujours fort et fièrement il me sera possible d'annoncer bientôt 200 ouvrages commercialisés.
Comme je l'ai précisé il y a quelque temps, j'ai opté pour The Book Edition. Incontestablement, la qualité matérielle de l'objet-livre est meilleure : le papier, la couverture (plus classe que sur Lulu). Un seul élément à déplorer : le délai de livraison est plus long que pour Lulu. Le tarif est plus avantageux sur The book edition. De cette maigre expérience, je puis dire que l'entreprise française offre plus de satisfactions.
L'étape suivante est de publier un recueil de nouvelles et un roman. Mais chaque chose en son temps car il faut étudier également la notion de délai entre la réception d'un premier roman et l'accès au second.
En matière de création, je me suis glissée dans la peau de Martha, quatre-vingt cinq ans, un fémur aussi friable qu'une biscotte, veuve et placée dans la Résidence des Glaïeuls. Le titre sera probablement Devant, la nuit.
Je vous souhaite courage, énergie et enthousiasme pour mener à bien des projets qui vous tiennent à coeur. Car si j'ai au moins compris une chose cette année, c'est qu'il n'existe aucun blocage à l'initiative individuelle en matière d'édition.
mardi 9 décembre 2008
Petite promo
samedi 29 novembre 2008
Rupture et continuité
jeudi 20 novembre 2008
Nouveau roman ; appel à témoignages.
samedi 15 novembre 2008
La colère monte après l'émission de Picouly.
mercredi 12 novembre 2008
La non existence des éditeurs.
Me croirait-on si j'affirmais que mon roman non seulement se vend très bien (près de soixante en une semaine par ma seule action) mais qu'il plait, qu'il intéresse, qu'il excite des débats, des discussions...? Y verra-t-on de la forfanterie ? Je me suis remboursée et maintenant, l'argent qui rentre est pour moi...en fait pour réinvestir dans un autre tirage. Car je n'ai pas encore fait les deux séances "lecture-dédicace" prévues et apparemment, il y aura du monde.
Où est la réactivité des maisons d'édition ? Qu'est-ce qu'elles attendent pour sortir de leur coquille, venir vers les auteurs qui s'expriment partout sur la toile via les blogs, les mises en lignes ...? Non, elles préfèrent leur molle léthargie en entretenant le mensonge du "service des manuscrits". Elles n'envisagent aucune adaptation aux différentes formes que l'écriture prend aujourd'hui. Léo Scheer a bien affirmé qu'il fera évoluer le concept de m@nuscrits, ce qui est louable ; mais s'il le fait (comme il le dit), il sera bien le seul !
Alors voilà, je me confectionne une charte à mon usage et qui veut l'applique:
1) Je ne contacterai plus d'éditeur sauf si celui-ci vient à moi.
2) Je lirai désormais essentiellement les auteurs non édités dont les textes sont disponibles sur la toile et j'en ferai état une fois par semaine dans une rubrique (bien que je ne sois pas critique)
3) Je mettrai tous mes textes "achevés" sous forme publiée sans attendre stupidement le réveil lent des ours hibernants de l'édition.
4) Quand j'achèterai un livre, je ne prendrai pas de best-seller, mais celui dont l'auteur est auto-publié ou bien qui parait dans une toute petite maison d'édition ; et si j'aime, j'en fais grand tapage (autant que je puis).
5) Je ne parle plus des maisons d'édition : elles n'existent pas tant que je n'existe pas pour elle(s). Ni critique, ni éloge : indifférence.
La littérature ne saurait se réduire à ces Bernard Werber, ces Nothomb, ces Angot, ces Beigbeder, bref ces produits marketting qui envahissent le marché ; la littérature en France finit par se réduire à ces références pourtant les plus discutables. Où est ici l'effort pour délivrer une vision du monde contemporain ? Ne se passe-t-il donc rien autour de nous ? N'y-at-il d'urgence qu'à parler d'une amourette avec un chanteur de rap ? Je rêve, j'hallucine devant la misère intellectuelle dont les maisons d'édition se rendent responsables en abaissant de plus en plus leurs exigences et en -comble de l'ironie- écoeurant les plus talentueux. En France pour obtenir une reconnaissance, il faut être vieux ou mort ! Des couille molles, de l'autosatisfaction imbécile, des prétentieux qui bavent de mépris pour les écrivains qui cherchent logiquement à être édités -mais quand ils sont morts ah ça... ils les rendent leurs hommages ! Peuple bêlitre et indigent que les éditeurs ! Vieille aristocratie dégénérée ! Rejetons décadents d'une image décomposée de la culture française (Monsieur...!)
J'abolis votre existence : je vous décapite d'un trait de mots. Vos têtes dans un panier n'enlèveront rien à la pensée française qui se porte fort mal du fait de votre inertie coupable.