Hypothèse de frilosité -suite-.
Mon roman Une moitié d'homme, qualifié de "fort" par une maison d'édition, n'a pas persuadé cette dernière de le publier ; serait-ce pour ça?
"Mes parents quoique de condition sociale simple s'"ambitionnaient" à travers moi, mon frère et ma soeur ; les Algériens qui avaient grandi dans le même immeuble de notre sinistre banlieue, éprouvaient trop de ressentiment envers la France pour nourrir un quelconque espoir de réussite ; et le racisme se confondant en lutte sociale à cette époque, le succès des uns vivant pourtant dans les mêmes conditions rencontrant l'insuccès des autres, transforma les "frères ennemis" en ennemis tout court. De fil en aiguille, les chiens de faillence laissèrent place aux pitbulls (...)"
ou encore pour ça ? :
"C'était le temps des gentilles prêches de SOS racisme et du petit badge en forme de main "touche pas à mon pote". J'en avais acheté un au marché de la ville un mercredi matin. Je l'avais choisi jaune, clin d'oeil de l'Histoire. Mais pour mes les copains arabes, c'était vraiment le moyen d'acquérir une dignité tout en continuant à détester copieusement la France qui ne "cessait de les humilier". Mais du jour où leur statut de victime est tombé, notamment avec la poussée de l'extrême droite, ils ont eu la très mauvaise idée de s'en prendre à la minorité qui leur renvoyait une image inversée, les Juifs. Les Palestiniens leur venaient en aide, donnant à l'artefact de leur rébellion contre les "sionistes" un tour sincère. Encore un tour de piste aussi pour les media et les politiciens, qui incapables de remédier à la violence des banlieues et en prenant parti d'abord pour la cause palestinienne, ont fait absorber le problème par la minorité la moins représentative démographiquement.
Solution de facilité, solution de cynisme dans un pays où les arabes sont dix fois plus nombreux que les juifs. Et c'est ainsi, que mon enfant de dix ans, mon petit Raphaël s'est vu traiter de "sale juif" et même "que Hitler, il a pas fini le travail".
Un matin, la directrice de l'école m'appelle(...)"
Mon roman Une moitié d'homme, qualifié de "fort" par une maison d'édition, n'a pas persuadé cette dernière de le publier ; serait-ce pour ça?
"Mes parents quoique de condition sociale simple s'"ambitionnaient" à travers moi, mon frère et ma soeur ; les Algériens qui avaient grandi dans le même immeuble de notre sinistre banlieue, éprouvaient trop de ressentiment envers la France pour nourrir un quelconque espoir de réussite ; et le racisme se confondant en lutte sociale à cette époque, le succès des uns vivant pourtant dans les mêmes conditions rencontrant l'insuccès des autres, transforma les "frères ennemis" en ennemis tout court. De fil en aiguille, les chiens de faillence laissèrent place aux pitbulls (...)"
ou encore pour ça ? :
"C'était le temps des gentilles prêches de SOS racisme et du petit badge en forme de main "touche pas à mon pote". J'en avais acheté un au marché de la ville un mercredi matin. Je l'avais choisi jaune, clin d'oeil de l'Histoire. Mais pour mes les copains arabes, c'était vraiment le moyen d'acquérir une dignité tout en continuant à détester copieusement la France qui ne "cessait de les humilier". Mais du jour où leur statut de victime est tombé, notamment avec la poussée de l'extrême droite, ils ont eu la très mauvaise idée de s'en prendre à la minorité qui leur renvoyait une image inversée, les Juifs. Les Palestiniens leur venaient en aide, donnant à l'artefact de leur rébellion contre les "sionistes" un tour sincère. Encore un tour de piste aussi pour les media et les politiciens, qui incapables de remédier à la violence des banlieues et en prenant parti d'abord pour la cause palestinienne, ont fait absorber le problème par la minorité la moins représentative démographiquement.
Solution de facilité, solution de cynisme dans un pays où les arabes sont dix fois plus nombreux que les juifs. Et c'est ainsi, que mon enfant de dix ans, mon petit Raphaël s'est vu traiter de "sale juif" et même "que Hitler, il a pas fini le travail".
Un matin, la directrice de l'école m'appelle(...)"
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