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Pour revenir à l'idée d'un mouvement de littérature dite de facture classique contemporaine lancée hier sur cette page, j'avance quelques pistes :
1) que la forme ne découle pas d'un tour de force esthétique "à la manière de" telle ou telle écriture dite contemporaine.
2) que l'écriture ne se contente pas de décrire un état du monde : une analyse nourrie de tous les champs de connaissance doit précéder l'acte créatif. (anthropologie, psychologie, histoire, témoignages). Il faut savoir où l'on va quand on prend sa plume.
3) que l'intime -comme forme de discours- n'oblitère pas le monde extérieur : on essaie toujours de relier le privé à la marche de la société.
4) les personnages doivent vivre des expériences emblématiques de leur société.
En France, à l'heure actuelle, un écrivain comme Michel Houellebecq répond tout à fait à ce que la littérature peut incarner dans une époque comme la nôtre. Ce qui est intéressant dans son travail, c'est que les connaissances scientifiques (clonage, informatique), une observation sociologique (le tourisme de masse, les sectes) investissent la fiction ; du coup, l'expérience de tel ou tel personnage prend une dimension réflexive ; et en se renvoyant à nous, le réel pourtant opaque dans sa configuration initiale, est re-défini par le regard acéré de l'auteur qui en permet une lecture, une approche à la fois intellectuelle et sensible (la mise en forme).
Pour revenir à l'idée d'un mouvement de littérature dite de facture classique contemporaine lancée hier sur cette page, j'avance quelques pistes :
1) que la forme ne découle pas d'un tour de force esthétique "à la manière de" telle ou telle écriture dite contemporaine.
2) que l'écriture ne se contente pas de décrire un état du monde : une analyse nourrie de tous les champs de connaissance doit précéder l'acte créatif. (anthropologie, psychologie, histoire, témoignages). Il faut savoir où l'on va quand on prend sa plume.
3) que l'intime -comme forme de discours- n'oblitère pas le monde extérieur : on essaie toujours de relier le privé à la marche de la société.
4) les personnages doivent vivre des expériences emblématiques de leur société.
En France, à l'heure actuelle, un écrivain comme Michel Houellebecq répond tout à fait à ce que la littérature peut incarner dans une époque comme la nôtre. Ce qui est intéressant dans son travail, c'est que les connaissances scientifiques (clonage, informatique), une observation sociologique (le tourisme de masse, les sectes) investissent la fiction ; du coup, l'expérience de tel ou tel personnage prend une dimension réflexive ; et en se renvoyant à nous, le réel pourtant opaque dans sa configuration initiale, est re-défini par le regard acéré de l'auteur qui en permet une lecture, une approche à la fois intellectuelle et sensible (la mise en forme).
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