Je n'oublie pas que ce blog a pour vocation de proposer une réflexion sur la création mais aussi de donner à la création elle-même, un cheminement. C'est pourquoi, je vais tenter au jour le jour, comme un feuilleton, d'écrire une nouvelle dont le seul support sera ce medium. Le but est de faire se télescoper les impératifs de la création qui ne répondent pas toujours -et loin s'en faut- à l'acte quotidien de l'écriture. Aussi, certains jours, je reviendrais peut-être sur ce que j'ai écrit la veille et de fil en aiguille, une forme sortira d'une gangue.
D'abord quelques mots avant de démarrer : une nouvelle, parce que sa trame est resserrée, exige encore bien plus qu'un roman de savoir où elle va. Je me rappelle avoir, au tout début de la création de ce blog, exposé les fondements de mon projet esthétique : à savoir qu'un récit doit au minimum être l'aboutissement d'une sorte d'"étude"(philosophique, sociologique, politique...) qu'il met en "oeuvre", en situation (pour reprendre une terminologie bien connue). Donc voici les observations d'où je pars : le monde virtuel, pour beaucoup, est une seconde vie, une vie sans surmoi. Des adolescents rencontrés m'ont dit "on est quelqu'un d'autre de plus libre", ou encore "on rentre chez nous, on oublie le lycée, on se glisse dans la peau d'un personnage et puis c'est plus facile de séduire(...)". Les adolescents révèlent plus facilement que les adultes leur plaisir à décrocher de la contrainte sociale par ce biais. Pourtant, le divorce "aidant", la vie n'ayant pas tenu toutes ses promesses, les adultes aussi se prennent à rêver devant leur ordinateur, même si au bout, il n'y a rien : l'écran ramène à l'écran et l'infinité apparente des possibles qu'il semble prodiguer n'est en réalité qu'une infinité de néants.
Le personnage : c'est un homme divorcé, professeur de lettres qui, dans son cadre professionnel est le premier à réprouver chez ses élèves le basculement dans le virtuel, mais qui une fois passé le pas de la porte, retourne à sa solitude et à son ordinateur pour devenir membre d'une communauté de blogueurs où il intervient sous plusieurs pseudonymes au titre de "plume vindicative et acérée". Il se donne ainsi l'impression qu'il vaut plus que sa profession. Simplement, la solitude est têtue. Les seuls évènements qui le sortent de l'ordinaire sont la mort de sa mère et le cancer de son ami.Avant de mourir, son ami lui donnera le précieux conseil de "donner corps à sa vie"avant que la vie reprenne son corps. Titre "une mort dans l'âme"
La trame est simple, mais j'espère significative.
Demain, l'incipit...
D'abord quelques mots avant de démarrer : une nouvelle, parce que sa trame est resserrée, exige encore bien plus qu'un roman de savoir où elle va. Je me rappelle avoir, au tout début de la création de ce blog, exposé les fondements de mon projet esthétique : à savoir qu'un récit doit au minimum être l'aboutissement d'une sorte d'"étude"(philosophique, sociologique, politique...) qu'il met en "oeuvre", en situation (pour reprendre une terminologie bien connue). Donc voici les observations d'où je pars : le monde virtuel, pour beaucoup, est une seconde vie, une vie sans surmoi. Des adolescents rencontrés m'ont dit "on est quelqu'un d'autre de plus libre", ou encore "on rentre chez nous, on oublie le lycée, on se glisse dans la peau d'un personnage et puis c'est plus facile de séduire(...)". Les adolescents révèlent plus facilement que les adultes leur plaisir à décrocher de la contrainte sociale par ce biais. Pourtant, le divorce "aidant", la vie n'ayant pas tenu toutes ses promesses, les adultes aussi se prennent à rêver devant leur ordinateur, même si au bout, il n'y a rien : l'écran ramène à l'écran et l'infinité apparente des possibles qu'il semble prodiguer n'est en réalité qu'une infinité de néants.
Le personnage : c'est un homme divorcé, professeur de lettres qui, dans son cadre professionnel est le premier à réprouver chez ses élèves le basculement dans le virtuel, mais qui une fois passé le pas de la porte, retourne à sa solitude et à son ordinateur pour devenir membre d'une communauté de blogueurs où il intervient sous plusieurs pseudonymes au titre de "plume vindicative et acérée". Il se donne ainsi l'impression qu'il vaut plus que sa profession. Simplement, la solitude est têtue. Les seuls évènements qui le sortent de l'ordinaire sont la mort de sa mère et le cancer de son ami.Avant de mourir, son ami lui donnera le précieux conseil de "donner corps à sa vie"avant que la vie reprenne son corps. Titre "une mort dans l'âme"
La trame est simple, mais j'espère significative.
Demain, l'incipit...
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